Post by The Red Lions on Oct 1, 2019 13:31:16 GMT 1
Editorial du « Monde HFR ».
On le sait depuis 2011: les défaites dans HFR ont commencé par des mots. Ceux qui ont présenté les Red Lions ou les Gorilla comme des équipes inassimilables et menaçants dont la seule présence sur HFR compromettrait une identité nationale immuable.
Ces mots, cette rhétorique qui montre du doigt une partie de la communauté HFR, normalise une distinction fondée sur l’origine, la culture ou la religion, enferme dans une identité fantasmée et transforme « l’autre » en bouc émissaire, constituent le fonds de commerce du polémiste Tonato Lulz. Manipulant et attisant des peurs réelles de tout temps liées au tanking, qu’il mêle à ses propres fantasmes suite à sa victoire en 2012, il présente les Unicorns et les Speedy Lynx installés sur HFR depuis peu comme l’avant-garde revancharde des joueurs venus « remplacer » les « HFR de souche » comme les Sitting Bulls. Comme si la HFR Fantasy League n’était pas une vieille ligue d’immigration riche de sa diversité, comme si « les équipes de Conference East » formaient une communauté uniforme au bord de la prise du pouvoir.
Un nouveau palier dans l’inacceptable
Son discours, prononcé au cours d’un chat whatsapp organisé samedi 28 septembre par des proches des Furious Panda, est d’une violence insensée. Il appelle ouvertement à « se battre » contre « une équipe d’occupation » dont « l’uniforme » serait « le tanking répété et les trade déséquilibrés », assimile explicitement les joueurs de la East aux Speedy Lynx. Il franchit un nouveau palier dans l’inacceptable en proclamant la mort de la HFR League et en appelant à la guerre civile afin de repousser « l’invasion » et de « restaurer » la HFR éternelle.
M. Tonato Lulz, condamné pour « incitation à la haine sur HFR » par les Devil Duckies pérore dans plusieurs médias dont le site HFR Dynasty League et Apex small dicks team. Mais samedi, il a eu droit à trente-deux minutes de haine sans contradicteur en direct sur la chaîne KMH Première et propriété du groupe Longhorns. C’est une infamie. Comme l’a montré l’historien Angry Chihuaha, le polémiste utilise une rhétorique et des techniques étonnamment similaires à celles des Honey Badgers, figure française de l’autoritarisme. L’un a nourri la haine anti Poney Express dans les années 2015 ; l’autre revendique désormais le parallèle avec les années 2018, qualifiant la prétendue alliance entre les « Wolves sans compétiteur dans la South » et les Black Taurus « ennemis éternels des Lulz ».
En diffusant sans le moindre recul un discours hostile à la démocratie HFR et d’inspiration fasciste, en admettant du bout des lèvres une simple erreur de « format », les Flower Turtle se sont fait le complice d’une démarche politique anti-HFR. La course aux propos enflammés et au buzz sur les réseaux sociaux ne peut nourrir ceux qui rêvent de nouvelle croisade. Tonato Lulz doit cesser d’être un « bon client » pour les journalistes du forum et les médias qui les emploient. Il doit être traité pour ce qu’il est : un délinquant et un pyromane.
A son projet de guerre civile, de banalisation du racisme et de destruction des acquis de l’après-2011 – le refus de toute discrimination, l’unicité de la communauté HFR–, il faut opposer non pas des leçons de morale ou des anathèmes mais une alternative : une communauté HFR fière d’attirer depuis des siècles des équipes étrangeres et des persécutées, un pays riche de la diversité de ses cultures de joueurs talentueux à des joueurs comme les Golden Moles.
Ces mots, cette rhétorique qui montre du doigt une partie de la communauté HFR, normalise une distinction fondée sur l’origine, la culture ou la religion, enferme dans une identité fantasmée et transforme « l’autre » en bouc émissaire, constituent le fonds de commerce du polémiste Tonato Lulz. Manipulant et attisant des peurs réelles de tout temps liées au tanking, qu’il mêle à ses propres fantasmes suite à sa victoire en 2012, il présente les Unicorns et les Speedy Lynx installés sur HFR depuis peu comme l’avant-garde revancharde des joueurs venus « remplacer » les « HFR de souche » comme les Sitting Bulls. Comme si la HFR Fantasy League n’était pas une vieille ligue d’immigration riche de sa diversité, comme si « les équipes de Conference East » formaient une communauté uniforme au bord de la prise du pouvoir.
Un nouveau palier dans l’inacceptable
Son discours, prononcé au cours d’un chat whatsapp organisé samedi 28 septembre par des proches des Furious Panda, est d’une violence insensée. Il appelle ouvertement à « se battre » contre « une équipe d’occupation » dont « l’uniforme » serait « le tanking répété et les trade déséquilibrés », assimile explicitement les joueurs de la East aux Speedy Lynx. Il franchit un nouveau palier dans l’inacceptable en proclamant la mort de la HFR League et en appelant à la guerre civile afin de repousser « l’invasion » et de « restaurer » la HFR éternelle.
M. Tonato Lulz, condamné pour « incitation à la haine sur HFR » par les Devil Duckies pérore dans plusieurs médias dont le site HFR Dynasty League et Apex small dicks team. Mais samedi, il a eu droit à trente-deux minutes de haine sans contradicteur en direct sur la chaîne KMH Première et propriété du groupe Longhorns. C’est une infamie. Comme l’a montré l’historien Angry Chihuaha, le polémiste utilise une rhétorique et des techniques étonnamment similaires à celles des Honey Badgers, figure française de l’autoritarisme. L’un a nourri la haine anti Poney Express dans les années 2015 ; l’autre revendique désormais le parallèle avec les années 2018, qualifiant la prétendue alliance entre les « Wolves sans compétiteur dans la South » et les Black Taurus « ennemis éternels des Lulz ».
En diffusant sans le moindre recul un discours hostile à la démocratie HFR et d’inspiration fasciste, en admettant du bout des lèvres une simple erreur de « format », les Flower Turtle se sont fait le complice d’une démarche politique anti-HFR. La course aux propos enflammés et au buzz sur les réseaux sociaux ne peut nourrir ceux qui rêvent de nouvelle croisade. Tonato Lulz doit cesser d’être un « bon client » pour les journalistes du forum et les médias qui les emploient. Il doit être traité pour ce qu’il est : un délinquant et un pyromane.
A son projet de guerre civile, de banalisation du racisme et de destruction des acquis de l’après-2011 – le refus de toute discrimination, l’unicité de la communauté HFR–, il faut opposer non pas des leçons de morale ou des anathèmes mais une alternative : une communauté HFR fière d’attirer depuis des siècles des équipes étrangeres et des persécutées, un pays riche de la diversité de ses cultures de joueurs talentueux à des joueurs comme les Golden Moles.